Timbres de ravitaillement
Chaque famille recevait une quantité de timbres à échanger contre de l'alimentation dans une période de temps déterminée. Le tableau ci dessus attribue un nombre de timbres par quantité d'aliment
_________________________________________________________
Les 3 prisonniers de Brisy
|
Par ces documents, les 3 prisonniers de Brisy attestaient avoir bien reçu un colis croix rouge en provenance de leur village |
|
Ce courrier en provenance d'Allemagne était toujours adressé à l'instituteur du village |
________________________________
Chez Remy on avait tué Adolphe
Mais
les collaborateurs à la solde des Allemands rançonnent les agriculteurs
____________________________________________________________
Anecdote 1 : La vache et le soldat
Les militaires allemands n’étaient pas ravitaillés en viande et se fournissaient dans les localités occupées. Ils tuaient le bétail dans les fermes et le dépeçaient pour leurs troupes.
Un soldat allemand était venu réquisitionner une vache chez Joseph Remy, qui contraint et forcé la lui avait finalement cédée. Bien que ne se faisant plus trop d’idée sur le sort de sa bête, il suivit de l’œil le départ du soldat et sa vache. Ce dernier entra dans la ruelle près de chez Bihain. Joseph le soir venant, se hasarda à aller y voir de plus près. A l’extrémité de cette ruelle, juste à l’entrée de l’allée de la grange (pont dul bâtire) de chez Mossoux, la vache attendait son destin, attachée au piquet de clôture sans personne aux alentours. Il se dit que l’affaire n’était peut être pas perdue et reprit sa vache, la ramena chez lui en un autre lieu que sa place habituelle dans l’étable. Quand le soldat voulut récupérer la vache, il pensa qu’elle s’était échappée. Ne pouvant logiquement aller exiger une seconde vache chez le même fermier. Il jeta son dévolu dans l’étable de chez Melchior qui ce jour là, perdirent une vache qui ne pu échapper aux couteaux germaniques
Anecdote 6. Sacs de grains pour la résistance
Les résistants se cachent en forêt et doivent être ravitaillés. Les fermiers sont sollicités pour subvenir aux besoins alimentaires de cette armée de l’ombre, mais ils doivent aussi ravitailler l’armée Allemande. En accord avec Joseph André responsable de la résistance, Jean Melchior ne verrouille pas la porte de l’étable. La nuit, une équipe de résistants fracture une vitre de l’étable pour simuler un vol, entre par la porte et emporte les sacs de grains destinés aux Allemands et les cachent dans le clocher de l’église. La gendarmerie appelée pour constater le vol rédige les documents de circonstance qui annulent la livraison forcée aux Allemands.
Anecdote 9. Se protéger dans les caves en 1944
Pol Jacob se souvient de l’offensive Von Rundstedt. Avec sa jeune sœur Mimie et son frère Jean chez ses grands parents Isidore Mossoux et Jeanne Dubois, ils se terrent sous le solide plafond voûté de la cave du n°13 pour se protéger des éventuels bombardements alliés. Mimie sous le froid, l’humidité et le manque d’hygiène contracte la galle. Pol accompagné d’un officier allemand du même prénom visite le village lors d’une période d’accalmie. Surprise quand au travers de la clôture ils voient descendre (venant de Sommerain) les premières colonnes de GI's (TF KANE) qui distribuent barres de fruits séchés, sachets de café soluble et chewing gum dont les premiers exemplaires sont avalés. Il y a des hommes noirs parmi les soldats et son petit frère Jean prend peur croyant voir une multitude de Pères Fouettard, personnage sinistre, qui accompagne Saint Nicolas et dispense des coups de martinet aux vilains garnements. Quelques Jeep Willys disposées en fin de convoi les impressionnent fortement. Après l’offensive et en cachette de leurs parents, les enfants ramassent dans les prairies de nombreuses languettes d’aluminium larguées par l’aviation alliée pour brouiller les radars des systèmes de défense allemande.
Anecdote 29 : Duel entre Léon Degrelle et le bourgmestre. Le curé arbitre !
Dans les années précédant la guerre 1940-45, Léon Degrelle, à la tête du parti rexiste est à la recherche de militants. Il ne ménage pas ses efforts pour convaincre lors des meetings organisés dans les cafés des villages Ardennais. Ainsi, juste avant guerre, un rassemblement est annoncé au café de Sommerain après la messe du dimanche matin. Les jeunes du village se réjouissent car la bière y sera gratuite, au moins pour le premier verre. Degrelle assiste aussi à la messe et bien avant d’entrer dans l’église, il engage une conversation animée avec le bourgmestre Frédéric Caprasse qui s’oppose à ses idées. Durant la messe, les deux hommes continuent à débattre au fond de l’église, mais pas à mi voix, ce qui irrite fortement le curé Piraux lors de son office. Depuis l’autel, il se retourne et lance alors de toute sa voix « Plutôt des communistes que des rexistes ! ». Un silence de plomb s’abat sur l’assemblée et après la messe, plus de Degrelle, ni de bières gratuites au café du village.
____________________________________________________________
Vidéo humour :
http://www.dailymotion.com/video/x41ipo_dave-allen_shortfilms
____________________________________________________________
Sommation
Anecdote 10. Une semaine de cachot à Arlon
Une sommation était envoyée aux habitants, ils devaient compléter un formulaire joint à ce document et indiquer la superficie des propriétés, quantité de bétails, fonction et composition de la famille. C'est sur base de ces renseignements que les Allemands imposaient aux agriculteurs des quotas de fourniture d’aliments. Alfred Wilmotte (1904-1971) n’a pas totalement répondu à cette exigence de livraison et est condamné à une semaine de cachot à Arlon. Le menu est des plus simples, chou rouge tous les jours.
___________________________________________________________
Un avion britannique Hudson s'est écrasé à Brisy le 27 nov.1944.
Vous pouvez en connaître l'historique en cliquant sur le lien suivant :
http://ardennesavions45.blogspot.com/2010_12_12_archive.html
_____________________________________________________
http://www.secondeguerre.net/articles/evenements/ou/44/ev_batailleardennes.html
Suivant source Wikipédia : Le 16 décembre 1944, début d'une contre-offensive allemande dans les Ardennes. Accompagnant les troupes allemandes, de petites unités de soldats allemands déguisés avec des uniformes américains et parlant l'anglais comme aux Etats-Unis, sèment la perturbation dans les mouvements de l'armée américaine. Ils sabotent les communications et lancent de fausses informations sous les ordres du colonel S.S.Otto Skorzeny. Mais les américains, encerclés dans Bastogne et Saint-Vith, parviennent à résister à l'encerclement de la Wehrmacht jusqu'à leur dégagement par les secours du général Patton, le 25 décembre. A divers endroits, dans les campagnes, des massacres de civils et de prisonniers américains sont perpétrés par des S.S. Mais l'offensive allemande s'essouffle.
Suite à l'arrivée (par Rettigny) des troupes de la troisième division blindée du général Patton, les allemands quittent définitivement Brisy le 16 janvier 1945
_____________________________________________________________________
Premier site mobile de tir pour V2 à Sterpigny
http://www.sitesv1du-nord-de-la-france.com/GouvySterpigny.htm
|
Vue détail d'un V2 |
|
Couvercle d'une cuve de V2. Pièce bombée en tôle d'aluminium d'environ 400mm de diamètre, fixée par 48 boulons. Elle a été retrouvée avec bride et boulons très précieux à l'époque. Cette pièce donnait accès au trou d'homme sur une cuve. Ce V2 a explosé en région Liégeoise à Fontin Sprimont |
Avant les V2, fusées silencieuses et destructrices. Plusieurs V1 sont passés au-dessus des Ardennes, ils volaient à basse altitude et étaient reconnaissables par un bruit bien particulier semblable à un moteur de vieille moto. Chaque habitant écoutait attentivement. Et si le réacteur se coupait brusquement par manque de carburant, ce silence annonçait une catastrophe imminente.
______________________________________________________
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire