samedi 18 décembre 2010

Plans de Brisy

Plans de Brisy en1750 (Brichy)

Vous pouvez accéder aux plans de Ferraris par le lien : http://www.kbr.be/collections/cart_plan/ferraris/ferraris_fr.html
Voir zone de Limerlé

En 1750 la route actuelle conduisant à Sommerain n'existait pas, en quittant le centre du village par l'ouest elle prenait la direction de Cetturu. Le village de Sommerain était accessible par une route partant du centre du village en direction du Nord Ouest. Quant à la route de Cherain, elle était inexistante sous sa forme actuelle.
Plan de Brisy en 1880

Plan de Brisy en 1924

Vue de Brisy en 1975
Sur base du plan de Brisy dont vue ci-dessus en 1924. L'administration Communale vient de remettre partiellement en service (Sept.2011) la voie reliant la route de Cetturu à celle de Sommerain. Voir 2 photos ci-dessous.
Ruelle reliant la route de Cetturu et de Sommerain. Photo 31.09.2011

Ruelle reliant la route de Cetturu et de Sommerain. Photo 31.09.2011 

En 1942 le petit pont sur le ruisseau à la fontaine de Brisy est en triste état
C'est à cet endroit que venait s'abreuver matin et soir le bétail du village
A1. Juliette Wilmotte, A2. Lucille Mossoux, A3. Denise Guillaume, A4. Josée Wilmotte

Petit pont de la fontaine placé après guerre 40-45
Généralement en amont la zone située avant la clôture était bien plus inondée,
  Voir photo précédente en 1942
Ce  nouveau petit pont a été réalisé avec des pierres de récupération. Il s'agit peut être de deux faces latérales d'un ancien bac abreuvoir. 
Dimensions de chaque pierre  : 2510 x 350 ép.65mm avec nervures d'emboîtement.

En prolongement de la liaison pédestre entre la route de Sommerain et celle de Cetture (voir photos ci-dessus) un  pont de bois remplace maintenant la grande dalle de pierre (disparue lors de la destruction de la fontaine) qui permettait de traverser le ruisseau pour rejoindre la route de Rettigny ou monter vers Chession. Voir photo ci-dessous
Pont de bois mis en place en 2011
Nouveau pont mis en place en 2023, il remplace l'ancien de 2011

Photo aérienne de Brisy, par ULM le 27.09.2011


Aquarelle de la ferme Guillaume-Wilmotte (décennie 1960)

Vue aérienne de Brisy en 2007
Photo aérienne de Brisy, par ULM le 27.09.2011

Photo aérienne de Brisy, par ULM le 27.09.2011

mercredi 15 décembre 2010

Epoque de guerre 1940-1945

Timbres de ravitaillement



Chaque famille recevait une quantité de timbres à échanger contre de l'alimentation dans une période de temps déterminée. Le tableau ci dessus attribue un nombre de timbres par quantité d'aliment
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Les 3 prisonniers de Brisy
Par ces documents, les 3 prisonniers de Brisy attestaient avoir bien reçu un colis croix rouge en provenance de leur village
Ce courrier en provenance d'Allemagne était toujours adressé à l'instituteur du village

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Chez Remy on avait tué Adolphe
Mais les collaborateurs à la solde des Allemands rançonnent les agriculteurs
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Anecdote 1 : La vache et le soldat
Les militaires allemands n’étaient pas ravitaillés en viande et se fournissaient dans les localités occupées. Ils tuaient le bétail dans les fermes et le dépeçaient pour leurs troupes.
Un soldat allemand était venu réquisitionner une vache chez Joseph Remy, qui contraint et forcé la lui avait finalement cédée. Bien que ne se faisant plus trop d’idée sur le sort de sa bête, il suivit de l’œil le départ du soldat et sa vache. Ce dernier entra dans la ruelle près de chez Bihain. Joseph le soir venant, se hasarda à aller y voir de plus près. A l’extrémité de cette ruelle, juste à l’entrée de l’allée de la grange (pont dul bâtire) de chez Mossoux, la vache attendait son destin, attachée au piquet de clôture sans personne aux alentours. Il se dit que l’affaire n’était peut être pas perdue et reprit sa vache, la ramena chez lui en un autre lieu que sa place habituelle dans l’étable. Quand le soldat voulut récupérer la vache, il pensa qu’elle s’était échappée. Ne pouvant logiquement aller exiger une seconde vache chez le même fermier. Il jeta son dévolu dans l’étable de chez Melchior qui  ce jour là, perdirent une vache qui ne pu échapper aux couteaux germaniques

Anecdote 6.  Sacs de grains pour la résistance
Les résistants se cachent en forêt et doivent être ravitaillés. Les fermiers sont sollicités pour subvenir aux besoins alimentaires de cette armée de l’ombre, mais ils doivent aussi ravitailler l’armée Allemande. En accord avec Joseph André responsable de la résistance, Jean Melchior ne verrouille pas la porte de l’étable. La nuit, une équipe de résistants fracture une vitre de l’étable pour simuler un vol, entre par la porte et emporte les sacs de grains destinés aux Allemands et les cachent dans le clocher de l’église. La gendarmerie appelée pour constater le vol rédige les documents de circonstance qui annulent la livraison forcée aux Allemands.


Anecdote 9. Se protéger dans les caves en 1944
Pol Jacob se souvient de l’offensive Von Rundstedt. Avec sa jeune sœur Mimie et son frère Jean chez ses grands parents Isidore Mossoux et Jeanne Dubois, ils se terrent sous le solide plafond voûté de la cave du n°13 pour se protéger des éventuels bombardements alliés. Mimie sous le froid, l’humidité et le manque d’hygiène contracte la galle. Pol accompagné d’un officier allemand du même prénom visite le village lors d’une période d’accalmie. Surprise quand au travers de la clôture ils voient descendre (venant de Sommerain) les premières colonnes de GI's (TF KANE)  qui distribuent barres de fruits séchés, sachets de café soluble et chewing gum dont les premiers exemplaires sont avalés. Il y a des hommes noirs parmi les soldats et son petit frère Jean prend peur croyant voir une multitude de  Pères Fouettard, personnage sinistre, qui accompagne Saint Nicolas et dispense des coups de martinet aux vilains garnements. Quelques Jeep Willys disposées en fin de convoi les impressionnent fortement. Après l’offensive et en cachette de leurs parents, les enfants ramassent dans les prairies de nombreuses languettes d’aluminium larguées par l’aviation alliée pour brouiller les radars des systèmes de défense allemande
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Vidéo humourhttp://www.dailymotion.com/video/x41ipo_dave-allen_shortfilms
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Sommation


Anecdote 10. Une semaine de cachot à Arlon
Une sommation était envoyée aux habitants, ils devaient compléter un formulaire joint à ce document et indiquer la superficie des propriétés, quantité de bétails, fonction et composition de la famille. C'est sur base de ces renseignements que les Allemands imposaient aux agriculteurs des quotas de fourniture d’aliments. Alfred Wilmotte (1904-1971) n’a pas totalement répondu à cette exigence de livraison et est condamné à une semaine de cachot à Arlon. Le menu est des plus simples, chou rouge tous les jours. 

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Un avion britannique Hudson s'est écrasé à Brisy le 27 nov.1944.
Vous pouvez en connaître l'historique en cliquant sur le lien suivant : 
http://ardennesavions45.blogspot.com/2010_12_12_archive.html
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Brisy a souffert de l'invasion de von Rundstedt, dont les troupes y pénétrèrent le 18 décembre 1944 pour y séjourner environ un mois.
Pour en savoir plus : http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/ardennes44/Dossiers.htm

http://www.secondeguerre.net/articles/evenements/ou/44/ev_batailleardennes.html
Suivant source Wikipédia : Le 16 décembre 1944, début d'une contre-offensive allemande dans les Ardennes. Accompagnant les troupes allemandes, de petites unités de soldats allemands déguisés avec des uniformes américains et parlant l'anglais comme aux Etats-Unis, sèment la perturbation dans les mouvements de l'armée américaine. Ils sabotent les communications et lancent de fausses informations sous les ordres du colonel S.S.Otto Skorzeny. Mais les américains, encerclés dans Bastogne et Saint-Vith, parviennent à résister à l'encerclement de la Wehrmacht jusqu'à leur dégagement par les secours du général Patton, le 25 décembre. A divers endroits, dans les campagnes, des massacres de civils et de prisonniers américains sont perpétrés par des S.S. Mais l'offensive allemande s'essouffle. 


Suite à l'arrivée (par Rettigny) des troupes de la troisième division blindée du général Patton, les allemands quittent définitivement Brisy le 16 janvier 1945
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Premier site mobile de tir pour V2 à Sterpigny
http://www.sitesv1du-nord-de-la-france.com/GouvySterpigny.htm
Vue détail d'un V2
Couvercle d'une cuve de V2. Pièce bombée en tôle d'aluminium d'environ 400mm de diamètre, fixée par 48 boulons. Elle a été retrouvée avec bride et boulons très précieux à l'époque. Cette pièce donnait accès au trou d'homme sur une cuve. Ce V2 a explosé en région Liégeoise à Fontin Sprimont
Avant les V2, fusées silencieuses et destructrices. Plusieurs V1 sont passés au-dessus des Ardennes, ils volaient à basse altitude et étaient reconnaissables par un bruit bien particulier semblable à un moteur de vieille moto. Chaque habitant écoutait attentivement. Et si le réacteur se coupait brusquement par manque de carburant, ce silence annonçait une catastrophe imminente.
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mardi 14 décembre 2010

Une centenaire à Brisy



Le 9 septembre 2002 Brisy fêtait sa centenaire. Céline Miliche épouse d'Alphonse Jacqmin

lundi 13 décembre 2010

Famille 4 Dubois Seffer


Les parents de Catherine SEFFER (1844-1888), Simon Seffer et son épouse sont meuniers et habitent à (Aimesse ?) près de Saint-Vith. Ils vendent leur moulin pour en acheter un autre à Cheneux Stavelot où habitent Jen-Henri DUBOIS (1828-1910) et ses parents. C’est ce dernier qui, en mars 1861, rédige et lit une lettre de bienvenue au nouveau meunier de Cheneux. Quelques années plus tard, il épouse Catherine. Ils eurent de nombreux enfants.



Les photos de la tombe ci-dessus ont été prises de 2023.

C’est en 1960 que je me suis rendu pour la première fois sur cette tombe avec mon papa qui, ainsi, venait rendre hommage à sa tante  Catherine+ (photo ci-dessous) et à ses grands parents maternels.

PS : J’aimerais svp prendre contact avec la personne (ou la famille) qui prend soin de cette tombe dans le cimetière de Stavelot.


G4. Jean-Henri Dubois (1828-1910)

G5. DUBOIS Catherine Henriette (1876-1946 
servante pendant 33 ans chez le 
Curé GERARDY à Moulin du Ruy 


Ascendants de Jean-Henri DUBOIS 1828-1910 époux de Catherine SEFFER 1843-1888
 

DUBOIS Michel 1705-1763 avait deux frères, DUBOIS Jean +1737 époux de JACQUEMOTTE Marie-Anne et DUBOIS Henri +1743 époux de DRIGLET Françoise. Il avait aussi une sœur Marguerite épouse de DRIGLET Jean-Hubert +1753

Vous trouverez certains détails concernant le soldat de Napoléon à l'adresse :  https://brisyancetres.blogspot.com/2021/09/soldat-de-napoleon-dubois-j-h.html

Suivant information recueillie auprès de Madame Fanchon Daemers
Marie-Françoise-Léonie DUBOIS (dite Maria ou Marèye) née en 1881 et +1919. En 1899 muse de Guillaume Apollinaire (1880- 1918) du temps de sa résidence à Stavelot est fille de Pierre Joseph Léon DUBOIS 1854-1932 dit Léon, né à Cheneux. Le grand père de Maria est Jean François Joseph DUBOIS 1823-1895 époux de Marie-Thérèse ISARD 1825-1897.
A ce jour, il n'a pas été possible de trouver un lien direct (mais, uniquement par alliance) de parenté entre Maria et la famille de DUBOIS Jean-Henri 1828-1910, également de Cheneux .
 


Famille 4 DUBOIS-SEFFER   Année 1900 à 1910
De gauche à droite
A1 Joseph (ép.Adèle Charles),  A2 Jean (ép.Parmentier Phil. Vaux), A3 Jean-Baptiste (célibataire), A4 Simon (ép.Walrand Anna. Heusy), A5 Julien (èp.Chauveheid Léonie Brux). B1 Catherine (serv.chez un curé), B2 Marie (ép.Wolwertz), B3 Jean-Henri (Le papa), B4 Julienne(ép.Wilmotte Désiré), B5 Jeanne (ép Mossoux Ysidore)                          


 Julien Dubois 1885-1958 ép. Chauveheid


G5. Julien Dubois 1885-1958


DUBOIS Catherine Henriette (1876-1946)
Le 24.06.1921 à Lourdes
Léonie Chauveheid épouse Julien Dubois
et Jeanne Dubois épouse isidore Mossoux

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Historique de la famille DUBOIS - SEFFER réalisé par Joseph Dubois 1933, édition février 1996





Oeuvre de Jean-Baptiste Dubois (1872-1932)

1861. Lettre de bienvenue au nouveau meunier de Cheneux, la famille SEFFER 



Photos du Moulin de Cheneux, date lointaine, origine inconnue

Moulin de Cheneux en 2023
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Les descendants de Jean Henri DUBOIS sont restés en contact avec la descendance de DUBOIS Anne-Catherine-Julienne 1836-1885, sœur de Jean-Henri épouse de HANQUET Henri. Ils ont une fille (cousine de Julienne Dubois), HANQUET Azémas 1863-1941 épouse de Jean GRAFF 1925. De cette union est née une fille GRAFF Jeanne 1891-1975 domicilié sur la place de Stavelot   
Jeanne GRAFF est éduquée comme une princesse, elle ne va pas à l'école mais dispose d'un professeur privé. Ses parents sont riche, son papa est enseignant. Avec sa maman elle vient régulièrement passer quelques jours dans les familles Dubois et Wilmotte. Mère et fille ont de nombreux bijoux et se protègent du soleil avec une ombrelle. Lors de leur sieste il est mal venu de les déranger. Jeanne ne fréquente pas les hommes car elle est toujours sous garde maternelle. Mais les beaux jours ne sont pas éternels, après le décès de ses parents ses titres dévaluent, elle est mal conseillée par son notaire. Après avoir mis sa belle maison du centre ville de Stavelot en rente viagère elle passe les derniers jours de sa vie dans une maison de retraite à Menback. Durant son séjour à l'hospice ses beaux meubles lui furent progressivement retirés pour payer les frais car elle était à charge du CPAS. A une certaine époque, ils étaient visibles à l'administration communale de Verviers

Jean GRAFF papa de Jeanne

G7. Jeanne GRAFF (1891-1975)























G7. Menback. A1. Omer COLLARD (1928-1973) ép. Marie Werner, A2. Jeanne GRAFF (1891-1975), A3. Alphonse WERNER (1897-1986), A4. Alice Wolwertz (1904-1995)